Pousser la satire

Je ne croise pas tant de gens mauvais dans la rue, au contraire, l’écrasante majorité sont adorables et encourageants. Ceux qui ont quelque chose à redire, bizarrement sont ceux qui n’y sont pas, ceux qui ne se trouvent pas en face de mon art et moi. L’art de rue est bien pauvre en Suisse comparé à l’Italie, si pauvre qu’on n’encourage personne à le faire. À la place de vrais artistes il y a trop souvent des charlatans qui jouent Bella Ciao en boucle toute la journée.

Moi de mon côté, ayant la volonté d’exercer légalement, autorisation en main, j’ai dû ma foi me confronter à des personnes obtuses qui ne voyaient pas le but de ma proposition. C’est un soir avant de m’endormir que je repensais à ces gens-là. S’en est suivi l’envie d’en faire un tableau le lendemain. Haha. Que Dieu les bénisse !

Une tête de nœuds qui mange un plat de spaghettis

Réalisé à l’aquarelle et encre de Chine,

Dans les rues de Fribourg, en Suisse